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WORSHIP (Funeral doom - Allemagne)

Worship - DooomWORSHIP

"Dooom"

Funeral doom

Allemagne

Endzeit Elegies, 2007

 

 

J’ai découvert WORSHIP par le biais du groupe de gothic rock metal BEYOND THE VOID, puisque les membres de WORSHIP, Satachrist et The Doommonger ne sont autres que Martin Tapparo (guitare) et Daniel Pharos, vocaliste de Beyond the void, également ici à la guitare et à la basse. Si au départ je pensais qu’il s’agissait d’un nouveau groupe des membres de BEYOND THE VOID qui se mettaient alors au Funeral doom par mode ou par trip, la réalité est toute autre puisque WORSHIP a été crée en 1998 donc avant BEYOND THE VOID et a une histoire particulière puisque le troisième membre sur cet enregistrement, membre d’origine avec The Doommonger, le français Fucked Up Mad Max, propriétaire également du label Impaler of Trendies (sur lequel est sorti la première demo du groupe Last Tape Before Doomsday ainsi que la demo de Kult l’autre projet qui regroupait les deux protagonistes) s’est suicidé en juillet 2001, en se jetant d’un pont lors d’un voyage au Canada… Ce premier album lui est donc pleinement dédicacé, puisque réalisé entre 2000 et 2007, il contient quelques apparitions posthumes du fameux Fucked Up Mad Max (qui a par ailleurs travaillé avec Loïc Cellier de Belenos dans le projet grind Beer Vomit) au chant et à la batterie. Premier album mais pas première réalisation puisque le projet réanimé en 2004 par The Doommonger a sorti 4 splits, l’un étrangement avec les grinder de AGATHOCLES en 2000, et les 3 autres avec des groupes de doom extrême: les finlandais de STABAT MATER, les autraliens de MOURNFUL CONGREGATION, tous deux en 2002, et avec les américains de LOSS en 2005.

 

Si les musiciens gravitant autour de WORSHIP ont été ou sont investis dans des styles différent, WORSHIP est du pur funeral doom, du doom/death extrême comme le précise le groupe, et le terme n’est pas exagéré comme le montre cette reprise de "Mirror of sorrow" de SOLITUDE AETURNUS extraite de Into the depths of sorrow (1990), du doom lyrique ici totalement transformé en funeral doom. Cette référence bien souvent oubliée est d'ailleurs un hommage au premier morceau doom qui aurait marqué The Doommonger, et c’est une chose que l’on a en commun car cet album est le premier album de doom que j'ai écouté et qui m'a marqué. Cette reprise est cependant difficilement reconnaissable étant en fait dans le pur style développé par WORSHIP sur les 8 morceaux développés sur 72mn, divisés certes en deux parties pour les textes car le contenu musical est totalement unifié: du doom lourd, pesant, étouffant comme il se doit, très lent avec des battements de percussions espacés, sans nulle période de furie, mais se développant le long des mélodies, renforcé par une voix très grave; cependant nulle présence de synthé et donc de nappes atmopshériques (quelques rares notes de piano) ce qui donne un coté plus crade aux compositions, par-contre la présence de cloches donne un coté solennel à l'ensemble très appréciable.

 

Cette première production par le label allemand Endzeit Elegies sous forme de digipack très soigné, tout comme la promo (comme pour Beyond The Void), est certes un album de funeral doom qui ne repousse pas les limites du genre mais qui fait bien honneur à ce style de damnés.

 

Adnauseam


 

 

www.myspace.com/worshipdoom

 

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